Covid-19 : plus y a de CO2 plus le risque de contamination est élevé
En intérieur, comment estimer, le risque d’infection par le coronavirus responsable de la Covid-19 ? Nombreux sont les chercheurs qui se posent la question maintenant. Une réponse bon marché se cache peut-être dans les niveaux de CO2.
Vous le découvrirez dans cet article.
Nous générons du CO2, lorsque nous respirons et à chaque expiration. Et puisque les personnes atteintes de Covid-19 propulsent également en expirant des coronavirus infectieux, des chercheurs ont eu l’idée de se servir du taux de CO2 mesuré dans une pièce pour une estimation du risque de transmission du coronavirus SARS-CoV-2 responsable de la Covid-19. « C’est une option pratique et peu coûteuse d’évaluer le risque » assure Jose-Luise Jimenez, chimiste
Pour la mise en place de leur système, les chercheurs ont créé un modèle qui reproduit comment une personne infectée exhale des virus et du CO2, de plus comment d’autres gens dans la même pièce inhalent et expirent et comment virus et CO2 s’accumulent dans l’air où sont éliminés par la ventilation. Il ne manque que d’y ajouter la façon dont le flux d’air circule dans la pièce. Si vous visitez ce site, vous allez découvrir plus d'informations
Un risque à évaluer en fonction de l’usage de la pièce
D’après les chercheurs, il est important de comprendre qu’un taux de CO2 brut ne suffit pas à conclure quant à la « sûreté » d’une pièce. De même, un niveau de 1.000 parties par million (ppm) soit bien plus qu’en extérieur où les niveaux avoisinent aujourd’hui les 415 ppm dans une bibliothèque silencieuse où des personnes portent des masques peut être considéré comme plus sûr que dans une salle de sport où les gens s’activent sans masques.
Le dispositif des chercheurs donne en revanche un risque relatif assez intéressant. Étant donné que dans une salle de gymnase, la ventilation fait baisser le niveau de CO2 de 2.800 ppm à 1.000 ppm, le risque de transmission du SARS-CoV-2 sera divisé par quatre. Au contraire, si un afflux de personnes dans une bibliothèque fait monter le niveau de CO2 de 800 à 1.600, le risque de transmission sera multiplié par trois. Et une chose semble acquise : plus le niveau de CO2 dans l’air est bas, plus le risque d’infection est faible